Mercredi
13 septembre 1995
A
13h30, départ de Strasbourg en Trafic avec Viviane. Traversée d’ouest en est de
l'ALLEMAGNE par les autoroutes (Stuttgart,
Nürnberg). Arrêt vers 19h à Waidhaus, près de la frontière tchèque
: nous mangeons et dormons au camping dans la camionnette.
Vers
19h30, le jour décline déjà. C’est sûr, nous sommes beaucoup plus à l’est.
Jeudi
14 septembre 1995
Arrivée
à 9h en République TCHEQUE.
Regroupant
les régions historiques de Bohême, de Moravie, et une partie de la Silésie , la République tchèque est née de la scission de la République fédérative
tchèque et slovaque.
Le
20 juillet 1992 le président Václav Havel démissionne de sa fonction de
président lorsque la partition entre Tchèques et Slovaques devient
inéluctable. La
Tchécoslovaquie disparaît le 1er janvier 1993 d’un commun accord entre les
autorités tchèques et slovaques ; d’où le nom de « partition de
velours », en référence à la « révolution de velours » de 1989.
En
janvier 1993, Václav Havel est élu comme premier président de la République tchèque.
Après
le passage que nous connaissons bien du poste-frontière
de Rozvadov
(c’est la troisième fois que nous l’empruntons !), nous traversons Plzeň. Nous
nous dirigeons vers la Bohême du sud.
Arrêt
à Tábor, ville médiévale accrochée à
sa colline, ceinturée d’une abondance de jardins : balade au centre, dans le
vieux Tábor, jusqu’à l’une des places les plus séduisantes de Bohême.
Bel ensemble avec la tour de l’Hôtel de ville et la maison au fronton flamboyant sur la place.
Dans
une devanture de magasin sont alignés des verres de cristal de Bohême. Le
regard de Viviane s’allume. Je réponds : « on verra plus tard. »
En fait on ne verra rien du tout, puisqu’on n’en trouvera plus !
Des
échoppes moyenâgeuses parsèment les rues de la ville. Il s’agit du
décor d’un film en préparation de tournage.
Nous
prenons un repas dans un petit resto de la place.
L’après-midi,
nous visitons Cĕský Krumlov, délicieuse
petite cité médiévale accrochée à deux collines qui s’élèvent dans deux
boucles de la Vltava. Agréable
promenade dans les ruelles pavées, malheureusement sous le parapluie… Nous
nous rendons au château, édifice du XIIIe siècle, remanié au XVIe
en style Renaissance. Un étrange pont baroque permet de gagner sans effort le
sommet de la colline où s’étendent de forts beaux jardins à l’italienne. La
deuxième colline est accessible par un pont qui n’a guère changé d’aspect
depuis le Moyen Age. Dans une rue, les pavés sont curieusement plantés l’arête
en l’air, « pour prévenir les glissades », suggère le Guide du
Routard ! Sur une place, une colonne de peste baroque.
Nous
nous arrêtons le soir dans un camping, au milieu d’une région d’étangs. Il
pleut toujours. Nous mangeons dans le fourgon, portes ouvertes, avec la vue sur
la campagne et un étang en contrebas.
Je
vais faire la vaisselle dans les bacs extérieurs des sanitaires, revêtu de ma
cape de pluie.
Vendredi
15 septembre 1995
Nous
quittons le camping à 11h30.
Nous
nous arrêtons dans un restaurant à 13h à Trĕboň,
petite cité fortifiée.
L’après-midi,
nous passons en Moravie, moins fréquentée que la Bohême. Nous visitons Telč, dans le sud de la Moravie , toute repliée sur
ses vieux remparts. La place principale, pavée, à l’architecture totalement
préservée, est rythmée par les arcades et les frontons gothiques, baroques ou
Renaissance, de magnifiques demeures.
Au
milieu, une riche fontaine baroque.
Les
parapluies sont encore de mise.
Nous
contournons Brno pour nous rendre en soirée à Slavkov, lieu de la bataille d'Austerlitz.
Nous
nous renseignons auprès d’un passant pour trouver le chemin, mal indiqué. Avec
notre plaque « F », pas besoin d’expliquer ce que l’on cherche !
Ce tout petit village entra dans
l’Histoire le 2 décembre 1805. Ici eut lieu l’une des batailles les plus
sanglantes des guerres napoléoniennes : en face de Napoléon, le tsar
Alexandre 1er et François 1er
d’Autriche, avec une armée trois fois supérieure en nombre.
Nous
passons à la colline de Zŭráň, d’où Napoléon dirigea la bataille d’Austerlitz. L'événement
est rappelé par un monument avec une représentation de la carte du champ de
bataille.
Nous
continuons notre route vers Buchlovice. Nous nous installons à 19h30 dans un
camping non loin du village.
Samedi
16 septembre 1995
Au
matin, le temps s’améliore et le soleil revient. Nous allons visiter le château
de Buchlovice, au centre du village.
Construit à la fin du XVIIe
siècle, c’est un modèle des luxueuses résidences d’aristocrates de l’époque.
Nous participons à une visite guidée des appartements. Tout autour du château,
un parc remarquable dessiné à l’italienne, avec une partie à l’anglaise. Paons
en libertés et magnifiques essences choisies dans le monde entier pour résister
aux vigoureux hivers moraves.
A
11h, nous passons la frontière de la SLOVAQUIE.
Issue
de la scission de la
Tchécoslovaquie , la République slovaque devient un État indépendant
et souverain le 1er janvier
1993.
Contrôle
des passeports sous les bâtiments récents de cette nouvelle frontière. Nous
changeons de l’argent en couronnes slovaques.
La
langue officielle du pays est le slovaque. Le tchèque et le
slovaque sont des langues slaves
du groupe occidental. Ce sont des langues très voisines qui s'apparentent par
l'alphabet, la graphie des mots, la grammaire et le lexique de base. Elles sont
différentes par l’orthographe et le vocabulaire.
A
midi, nous mangeons dans un restaurant à Prievidza.
L’après-midi,
nous roulons jusqu’à Banská Bystrica. On s’y arrête mais on se rend compte que
c’est à Banská Štiavnica que nous voulions aller. Demi-tour vers le sud.
Nous
visitons Banská Štiavnica. Ville minière de référence, adossée à la montagne
dans une étroite vallée, elle a été épargnée, voire oubliée par le régime communiste.
Nous nous promenons dans les rues pentues de la ville, par endroit éclairées
par les rayons obliques du soleil qui décline.
Remontant
vers le nord, nous nous arrêtons à 18h30 dans un camping près d'un col, à Donovaly. Il y a peu de monde dans ce
camping. Nous garons le Trafic sur une hauteur, dans une clairière environnée
de sapins. Nous sortons la table à l’extérieur pour une agréable soirée
ensoleillée.
Dimanche
17 septembre 1995
Aujourd’hui,
nous allons passer la journée dans le massif des Tatras (Carpates).
Les Tatras sont une chaîne de montagnes à cheval sur la frontière
entre la Pologne
et la Slovaquie. Il
s'agit de la partie la plus élevée de la chaîne des Carpates.
Le
matin, nous roulons vers les Basses Tatras. En bord de route, les baies rouges
des sorbiers des oiseleurs attirent les oiseaux et protègent par là-même les
cultures avoisinantes.
Nous
passons à Jasná, une célèbre station
de sports d’hiver et de randonnées d’été, située dans la vallée de Demänová, dans
les Basses Tatras. Très touristique, bien sûr.
Nous
nous arrêtons pour manger au soleil en bordure de forêt.
L’après-midi,
nous faisons un circuit dans les Hautes Tatras.
Les Hautes Tatras, sur 26 km de long, avec plus
d'une vingtaine de sommets culminant à plus de 2500 m , sont les seules montagnes
de type alpin sur les 1200
km de longueur de la chaîne des Carpates. Déchiquetés
par l'érosion glacière, les sommets sont hérissés d'arêtes et d'aiguilles de
granite. Le Parc national des Tatras a été créé en 1949.
Passage
à Štrbské Pleso, une station de ski et de randonnée, puis à Starý Smokovec, la
petite capitale des Hautes Tatras. Hyper touristique !
Après
Tatranská Lomnica, nous empruntons une route qui se dirige vers la frontière
polonaise jusqu’au village de Ždiar,
dans une haute vallée pleine de charme. Architecture rurale homogène très pittoresque,
avec de belles fermes et de magnifiques demeures en bois très massives,
souvent décorées et peintes à l’ancienne.
Nous
redescendons à Tatranská Lomnica, où nous allons trouver un camping au pied des
Tatras.
Lundi
18 septembre 1995
Le
matin, nous continuons notre trajet vers l’est et faisons une halte à Levoča,
une ravissante ville médiévale assez abîmée, enserrée dans ses remparts. Nous
nous baladons dans la ville.
A
voir : la place principale ; l’église Saint Jacques pour son immense
retable gothique, véritable chef-d’œuvre de bois sculpté doré ; l’ancien
hôtel de ville de style gothique remanié Renaissance.
A 10 km de Levoča, vers l’est,
on aperçoit sur sa butte de 700
m le plus grand château d’Europe centrale, Spišský Hrad.
Impossible
à rater ! Il se détache somptueusement en arrière-plan au-dessus d’un
village. Au XIIIe siècle, il
résista victorieusement aux Mongols.
Nous
nous arrêtons à Prešov pour manger dans un resto.
L’après-midi,
nous roulons vers le sud jusqu’à Košice.
Deuxième
ville de Slovaquie, elle possède un centre piéton agréable. La rue Hlavná est
le cœur de la ville, bordée de demeures et palais prestigieux. A côté de la cathédrale
Sainte-Elisabeth , de style gothique, se trouve la tour Urbán , de
style gothique et Renaissance.
Nous
visitons son musée : exposition de cloches et de pierres tombales.
Plus
au sud, près de la frontière hongroise, nous atteignons Čaňa, un village tzigane.
Beaucoup de pays qui faisaient partie du
bloc communiste ont de nombreuses populations de Roms. Comme les
autres groupes ethniques, les Roms font face à la rigidité des systèmes
économiques et sociaux en Europe, qui les empêchent de s'intégrer.
Les Tziganes sont très implantés dans la
partie orientale de la
Slovaquie.
Nous
arrivons à un camping sommaire indiqué par une pancarte. Mais les bâtiments
sont vides. Nous nous renseignons auprès d’une personne de passage et, après un
peu d’attente, nous pouvons nous installer sous les noyers. On sort la table et
les chaises. Dans la soirée, quelques personnes viennent gauler les noix
autour de nous.
Mardi
19 septembre 1995
Nous
quittons le camping et nous rendons au village. Dans les rues, on ressent le dénuement
et la pauvreté de la
population. Nous passons à la poste. On éprouve quelques
difficultés à se faire comprendre pour envoyer des cartes postales sous enveloppe.
La postière veut absolument que nous indiquions une adresse d’expéditeur. On a
beau essayer de lui faire comprendre que nous n’avons pas d’adresse en
Slovaquie, le petit jeu dure quelques minutes. Et puis au bout d’un moment,
elle accepte nos envois…
Vers
10h, nous passons en HONGRIE.
En mai 1988, János Kádár est expulsé de la direction du Parti communiste.
Une tornade de réformes s’abat sur le pays. Au printemps 1989, la Hongrie démantèle le « rideau
de fer » à sa frontière avec l’Autriche. Résultat, plusieurs milliers
d’Allemands de l’Est parviennent au cours de l’été à rejoindre l’Allemagne de
l’Ouest.
Le
23 octobre 1989, la
nouvelle République de Hongrie est proclamée. Les premières
élections libres depuis la guerre ont lieu en avril 1990. Les troupes
soviétiques quittent définitivement le pays en juin 1991.
La
frontière est plus aisée qu’en 1982. Un simple contrôle des passeports. Nous
changeons de l’argent en forints, maintenant convertibles.
Nous
roulons vers Miskolc, une ville du nord-est de la Hongrie , au contact de
l'arc interne carpatique et de la grande plaine hongroise.
Nous
traversons le massif du Bükk (chaîne
dorsale sud des Carpates), passant dans le petit vallon de Lillafüred, encastré
entre des montagnes boisées au confluent de deux torrents. Petites routes
sauvages qui nous mènent à 13h à Eger,
au pied du massif. La région est très
réputée pour ses vins, de cépages Eger et Tokaj.
Nous
descendons dans un restaurant bon marché repéré dans le GdR, le Kondi Saláta
Bar, revêtu de couleurs acidulées, où l’on mange des salades.
L'après-midi,
nous nous baladons dans les rues piétonnes, aux maisons baroques fraîchement
restaurées. On a un peu de mal à retrouver, treize ans après notre première
visite, l’atmosphère de la ville de l’époque communiste.
Seul un marché aux fleurs nous rappelle quelques souvenirs, devant le marché couvert où de vieilles paysannes viennent vendre les produits de leur jardin.
Seul un marché aux fleurs nous rappelle quelques souvenirs, devant le marché couvert où de vieilles paysannes viennent vendre les produits de leur jardin.
Sur
des bornes publiques, des affiches « bumm bumm Jacques » stigmatisent
l’attitude du nouveau Président français Jacques Chirac qui vient de relancer
les essais nucléaires dans le Pacifique.
Nous
visitons la cathédrale, de style néo-classique et rococo, les remparts et la
cour du château édifié après l’invasion mongole.
Le
soir, nous nous installons dans un camping à Eger.
Mercredi
20 septembre 1995
Ce
matin, nous faisons un circuit dans les monts
Mátra. Nous
montons au point culminant de Hongrie, le Kékestetö
(1015 m ).
C’est notre deuxième passage à ce sommet. Le rocher aux couleurs hongroises est
toujours là, mais moins vivace. Le temps est à la pluie.
Nous
rejoignons la boucle du Danube, au
nord de Budapest (cf. 23 août 1982).
Nous
mangeons dans une pizzeria à Vác. Rien d’original ni de hongrois, donc !
Puis
nous roulons sur la rive gauche jusqu’à Szob. Là, il nous faut emprunter un bac
pour traverser le fleuve et gagner la rive droite.
A Esztergom,
le fleuve devient frontière avec la Slovaquie. On ne peut pas éviter l’énorme
basilique, la plus grande église de Hongrie, accablante de lourdeur, qui domine
une colline au-dessus du Danube.
Nous
roulons le long du fleuve jusqu’à un camping où nous allons nous arrêter. L’entrée
est en descente, et le chemin plein de flaques d’eau. La prairie où nous nous
installons est aussi saturée d’humidité. Mais le soleil revient,
épisodiquement…
Jeudi
21 septembre 1995
Nous
sommes tout près de la frontière de Komarom. Nous passons le poste hongrois,
traversons le pont sur le Danube et atteignons le poste-frontière de Komárno,
en SLOVAQUIE.
Suivant
de loin la rive gauche du fleuve, nous roulons jusqu'à BRATISLAVA, la capitale. Le ciel est
grisâtre. Nous mangeons dans un petit restaurant à proximité de la tour
Saint-Michel, indiqué par le Routard, « Prašná Bašta », au fond d’une
cour.
Nous
visitons ensuite le centre historique. Depuis notre premier passage en 1980,
les immeubles ont été rénovés : la porte Michel
et son beau clocher à bulbe ; la fontaine de Maximilien, sur la
place centrale de la vieille ville ; l’ancien hôtel de ville, le
plus vieil édifice civil de la ville au toit polychrome du XVIe siècle et beffroi de 1733 ; le palais Primatial qui est le siège
provisoire de la présidence de la République slovaque depuis 1993.
Nous parcourons à pied les petites ruelles du centre.
La Michaelerplatz est une des portes d'entrée de la Hofburg.
La rotonde surmontée de la Michaelerkuppel
est située entre la
Michaelerplatz et la place In der Burg.
La cour In der Burg est
située au cœur du quartier de la
Hofburg , belle et vaste cour où trône le monument de François
II. Sur la Josefsplatz ,
la bibliothèque nationale, édifiée en 1723, possède deux millions de livres.
Nous parcourons à pied les petites ruelles du centre.
Nous
sommes dans une région de vignes. La Slovaquie a une forte tradition viticole,
contrairement à ses voisines comme la Tchéquie plutôt buveuse de bière. La
région viticole des petites Carpates, au-dessus de Bratislava, produit d’excellents
crus (Veltlin, Tramín ou Silván). Les bars et caves à vin (« vináreň »)
sont nombreux. Nous entrons dans une cave pour acheter quelques bouteilles de
vin blanc.*
Sur
la vaste esplanade d’une grande place de la ville, une troupe folklorique
d’enfants exécute des danses slovaques, en costumes traditionnels, au pied de
grandes statues de style soviétique.
Nous
passons la soirée dans un camping aux abords de la ville.
* Quelques années plus tard, nous aurons une agréable surprise en les débouchant. L’une d’entre elle ressemble à un excellent vin jaune du Jura.
* Quelques années plus tard, nous aurons une agréable surprise en les débouchant. L’une d’entre elle ressemble à un excellent vin jaune du Jura.
Vendredi
22 septembre 1995
Le
matin, nous faisons encore un passage à Bratislava puis nous dirigeons vers
l’Autriche.
Franchissant
le Danube, nous quittons le pays par la frontière que nous avions empruntée en
1980 pour quitter alors l’ancienne Tchécoslovaquie, et nous entrons en AUTRICHE.
Le
1er janvier 1995, l’Autriche a intégré l’Union européenne.
Nous
mangeons dans le Trafic en cours de route.
Nous
arrivons à WIEN (Vienne).
La vieille ville est bien délimitée par le Ring (un large
boulevard construit à la place des anciens remparts), et le canal du Danube.
Nous
pénétrons à pied au centre-ville.
Face
à nous avance un monsieur qu’il me semble reconnaître. Je fais signe à Viviane.
« On dirait le père Uhl ! » Effectivement, il s’agit bien de
notre amie Chantal, sa sœur et ses parents, en visite à Vienne. Rencontre
inopinée sur les trottoirs…
Bientôt,
chacun continue de son côté.
La
Hofburg est le plus grand
château de la ville de Vienne.
Ses
édifices s’échelonnent du XIIIe au XXe siècle et
concentrent à peu près tous les styles existants. Ce fut la résidence de la plupart des puissants de l'histoire autrichienne,
notamment de la dynastie des Habsbourg (pendant plus de 600 ans), et des
empereurs d'Autriche et d'Autriche-Hongrie. C'est actuellement (depuis le XXe
siècle) la résidence de la présidence de la République
autrichienne.
Nous
nous dirigeons ensuite vers le Graben, la plus célèbre place de Vienne,
bordée de commerces de luxe. Ancien
fossé du camp romain d’origine, ancien marché de la ville.
Au
milieu, une colonne de peste célèbre la fin d’une épidémie en 1679, qui fit
plus de 100 000 victimes.
Non
loin de là, le Stephansdom (la cathédrale St Etienne ).
Ce fut d’abord un édifice du XIIIe
siècle de style roman, reconstruit en gothique aux XIVe et XVe
siècles. Si la cathédrale eut à subir des dégâts lors du siège des Turcs en
1683 et lors des guerres napoléoniennes, les destructions des bombardements de
1945 furent les pires.
L’intérieur
de l’église est abondamment décoré. La nef est d’une grande ampleur. Chaque
pile de nef possède son autel de style baroque.
Nous
quittons la ville par l’autoroute. Le soir, nous atteignons le Salzkammergut, une région de lacs et
de montagnes des Préalpes orientales septentrionales. C'est une région
touristique, réputée pour ses multiples lacs alpins. Nous faisons halte dans un
camping à Altmünster, dans le Land
de Haute-Autriche, sur les rives du Traunsee.
Samedi
23 septembre 1995
Dans
la matinée, passage de la frontière allemande et retour à Schiltigheim par les
autoroutes (München, Stuttgart).
Le
soir, nous allons manger à Hautepierre chez Serge et Chantal (elle aussi de
retour aujourd’hui de Vienne).
*****
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