Samedi 29 septembre 2001
Venant
de terminer le sentier de grande randonnée GR 7 Vosges-Pyrénées en ANDORRE,
à la frontière espagnole (cf. compte-rendu de randonnée), je retrouve Viviane
et Oscar (notre chien golden-retriever).
Nous
allons boire un pot et faire quelques achats dans un centre commercial pour
touristes, sur la
transversale. A cette occasion, Viviane récupère un verre à
bière pour sa collection.
Nous
passerons la nuit dans un camping à Erts.
Perdu dans une petite vallée qui conduit à Pal (cf. 1986), le Xixerella Parc est de loin le meilleur camping d'Andorre. Ce soir, il n'y a quasiment personne d'autre que nous. Nous mangeons au restaurant du camping. Soirée sympathique. Les propriétaires nous apprennent qu'ils ferment demain et qu'ils partent en vacances en France. De retour au Trafic, nous faisons une petite balade avec Oscar dans l'enceinte du camping. Rencontre avec les deux gros chiens des proprios qui se montrent un peu agressifs envers Oscar.
Dimanche 30 septembre 2001
Dimanche 30 septembre 2001
Départ
en Trafic dans la matinée.
Nous
traversons Ordino, un adorable village aux maisons en grosses pierres apparentes.
Par
le col d’Ordino (1980 m ),
nous empruntons une route de montagne. La végétation se pare de couleurs
d’automne : bouleaux jaunissants, myrtilles rougissantes, dans le vert
des pins, des sapins et des genévriers.
A Canillo,
nous rejoignons la transversale andorrane. Et nous quittons l’Andorre par le port
d’Envalira et le Pas de la Case.
Nous
entrons en France et descendons vers Bourg-Madame, par le col de Puymorens.
A
Saillagouse, nous recherchons l’entrée du territoire de Llívia.
A
12h, nous arrivons à Llívia, enclave
de l’ESPAGNE
dans le département des Pyrénées-Orientales, territoire de 12,8 km², cerné
de terres françaises.
Berceau de l’état catalan, la Cerdagne fut longtemps
cause de guerre entre Espagnols et Français. Après le Traité des Pyrénées
(1659), un autre traité (1660) allait octroyer une grande partie de la Cerdagne à l’Espagne, la France gardant la vallée de
Carol ainsi qu’un territoire de 33 villages. Llívia échappa par erreur à l’annexion
française, n’étant pas un village mais… une ville ! Autre bizarrerie, elle
fut octroyée à la Castille
et non à la Catalogne.
Ces traités ne furent jamais remis en cause malgré les
conflits entre les deux pays.
Une
ancienne « route neutre » (sans contrôle douanier) de quatre kilomètres
reliait Llívia au territoire espagnol et à la ville de Puigcerdà.
Depuis
Saillagouse, aucun panneau frontalier : seul le goudron change, et la signalisation
routière, sur cette petite route.
Nous
visitons la vieille ville, en hauteur, au pied d’une colline aride dominée par
un château détruit par Louis XI. Elle est charmante avec ses maisons de pierre
et sa grosse église fortifiée des XVe et XVIIe siècles.
Sur
la place aux balcons fleuris, on fait une pause appréciée par Oscar qui
commence à avoir chaud.
Nous mangeons dans un petit resto sympa, le Cal Cofa, où Français et Catalans se retrouvent. L’addition se règle en pesetas ou en francs.
Nous entamons notre trajet de retour. Nous faisons halte dans la soirée dans un camping à Campagne-sur-Aude (Aude).
Nous serons de retour mardi 2 octobre à Argentat, en Corrèze, où
nous habitons depuis le mois d’août.
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